La mode hivernale


Qui dit hiver, dit saison froide et … vêtements chauds !
Dans la rue, ce ne sont que des Brrr et des Brrr avant d’entamer la conversation.
Jusque-là, la pluie et le vent se sont mis d’accord pour nettoyer les rues et décrocher les feuilles, au grand désespoir des exposants du Marché de Noël qui, soupesant leur caisse, la trouvent un peu trop légère. La neige a fait son apparition sur les sommets, donnant l’espoir aux skieurs d’une saison prometteuse. Puis le froid a voulu nous montrer de quel bois on devait se chauffer…
Mode hivernale

J’en viens au fait, celui de la mode, ou plutôt de l’habillement. Au milieu du siècle passé, il n’existait pas de vêtements aussi chauds que ceux d’aujourd’hui. Il s’agissait donc de superposer les couches de lainages et de se couvrir avec des manteaux en laine également, très lourds, ou des canadiennes. A ce propos, savez-vous que ces dernières reviennent à la mode ? Les doudounes n’étaient pas encore connues ni les sous-vêtements chauds et légers, fabriqués en matières synthétiques. Et que dire des chaussures, basses et peu féminines, car les bottes chaudes et coquettes ont fait leur apparition une bonne dizaine d’années plus tard. Les grosses chaussettes en laine grasse furent ainsi remplacées par des doublures douillettes, en imitation fourrure. Alors, de quoi se plaint-on aujourd’hui ? Quant aux chapeaux, ils ont été remplacés par les bonnets ou les capuchons, plus pratiques mais ne respectant pas davantage la coiffure. Vous l’aurez compris, je vous parle de la façon de s’habiller de Madame tout le monde, et non de la mode des grands couturiers qui mettaient l’accent sur l’esthétisme. En outre, comme je vivais alors à la campagne, il en allait peut-être autrement dans les grandes villes.

Je me souviens de l’hiver 1956, particulièrement glacial, où les thermomètres étaient descendus à – 20° pendant plusieurs semaines au mois de février. A ce niveau-là, on a beau être bien équipé, on ne traîne pas longtemps dans les rues ! Brrrrr

Betty
21.12.2018