Le marque-page


Que voilà un mot composé explicite de par sa forme étroite et allongée. Encore qu’on pourrait l’imaginer sous une autre variante.
Marque-page_6384.jpgLorsque je me plonge dans un livre (acheté, pas emprunté), et que je n’ai pas l’objet sous la main, je corne la page ou appose un trait dans la marge pour pouvoir revenir ultérieurement sur un mot ou un paragraphe. Certains vont même jusqu’à stabilobosser ce qui leur paraît intéressant. Quant à l’outil utilisé, ce peut être un stylo, si le livre ne va pas sortir de là, ou un crayon. Dans ce cas, au moment de le prêter ou de le déposer dans une boîte à livres, il conviendra d’effacer toutes ces annotations. Par respect pour le livre et pour le lecteur.

Mais son sens premier est bien de marquer la page à laquelle on est resté. Cet accessoire peut être publicitaire, s’agissant d’associations, cadeau auquel est joint un bulletin de versement. Dans les boutiques, où je m’approvisionne en cartes, ou chez les libraires, j’en trouve de très colorés, bariolés avec, parfois, le titre d’un livre ou des motifs de toutes sortes. Durant les vacances, j’en achète en guise de souvenir de l’endroit qui m’a spécialement plu et que j’ai envie de faire connaître. Mon grand plaisir étant d’écrire des cartes, il m’arrive d’y joindre un marque-page, d’ici ou d’ailleurs, ou encore de le glisser dans un livre-cadeau.

Il existe encore une variante de marque-page. Dans un autre format que celui officiel, la carte postale peut jouer ce rôle, choisie pour sa beauté ou le souvenir qui lui est lié. Ceci n’est qu’un exemple, car la bibliothèque de Vevey vient d’exposer toutes sortes de marque-pages sortant des sentiers battus. Bien cachés dans les ouvrages retournés, ils sont étonnants, drôles, surprenants, comme, entre autres, des billets d’avion, des publicités, des faux-cils ou encore des préservatifs non utilisés !
Betty
5.02.2024