À la rencontre de l’autre
PNL, que voilà un sigle parmi tant d’autres, qui a une signification pour certains et reste dans le brouillard pour d’autres. C’est en suivant un cours sur la Programmation Neuro-Linguistique que j’ai appris que « parler n’est pas communiquer ». Bizarre, me direz-vous. Et pourtant, je vous laisse le vérifier dans la vie quotidienne. C’est une lapalissade certes, mais lorsque nous parlons, c’est avec nos mots, nos idées, nos émotions. Comment voulez-vous que notre interlocuteur nous comprenne !
Certes, nous sommes en période écologique et le tri est à l’ordre du jour, mais ce n’est pas de celui-là dont il s’agit. Dans la conversation, tout le monde ne s’oriente pas de la même façon.
Les 5 sens nous sont bien connus mais se soucie-t-on de ceux des voisins. D’autant que, pour corser l’histoire, ils viennent s’intégrer dans un groupe de tris, mêlant pensées, idées, etc, que l’on ne choisit pas mais qui est inné. C’est ainsi que j’ai découvert que mon mari, sous sa casquette d’artiste, classe ses idées et pensées par activités, tandis que je sélectionne par personnes, ce qui confirme le choix de mon activité dans le social. Restent ceux et celles qui rangent par informations ou par lieux, autres tris que l’on peut d’ailleurs voir insérés au nôtre. Voilà donc brièvement comment, en écoutant et en observant, on peut arriver à se mettre au diapason de son interlocuteur et orienter la discussion pour le comprendre et lui permettre de mieux nous comprendre. Ne dit-on pas parfois que l’on est, ou pas, sur la même longueur d’onde ?
En quelques lignes, il est difficile d’exprimer tout un cours mais j’aurais peut-être réussi à éveiller votre curiosité de retraité/e. Découvrir, on le peut à tout âge. Il suffit d’en avoir envie. Et si je suis parvenue à titiller vos méninges, monsieur Net saura vous en donner davantage de détails.
24 mai 2021